Sur l'icône Kasparov de la Très Sainte Mère de Dieu, la Toute Pure tient son Fils sur son bras gauche. L'enfant Jésus tient un parchemin. Saint Jean-Baptiste est représenté dans une marge de l'icône, et sainte Tatiana dans l'autre. Ce sont probablement les saints patrons des propriétaires originaux de l'icône. La tradition dit que cette sainte icône avait été apportée à Cherson depuis la Transylvanie à la fin du XVIe siècle par un Serbe. Transmise des parents aux enfants, elle appartint finalement en 1809 à une certaine dame Kasperova de Cherson, d'où son nom.
Une nuit de Février 1840, alors que cette femme priait, cherchant consolation à ses nombreux tourments, regardant l'icône de la Génitrice de Dieu, elle remarqua que les détails de l'icône, noircis par l'âge, étaient soudainement devenus lumineux.
De nombreuses icônes dont les traits et les personnages sont estompés par le temps et la fumée d'encens des églises, se renouvellent parfois spontanément et s'éclaircissant, elles laissent voir tous leurs détails en devenant lumineuses. Bientôt l'icône fut glorifiée par de nombreux miracles, et le peuple de Dieu la considéra comme thaumaturge.
De nombreuses icônes dont les traits et les personnages sont estompés par le temps et la fumée d'encens des églises, se renouvellent parfois spontanément et s'éclaircissant, elles laissent voir tous leurs détails en devenant lumineuses. Bientôt l'icône fut glorifiée par de nombreux miracles, et le peuple de Dieu la considéra comme thaumaturge.
Pendant la guerre de Crimée (1853-1856), l'icône fut portée en procession à travers la ville d'Odessa, qui était assiégée par les forces ennemies. Le Grand et Saint Vendredi, la ville fut épargnée. Depuis ce temps, par la volonté de l'archevêque Innocent (Borissov), voulant que cet événement miraculeux reste dans les mémoires, un acathiste a été officié chaque vendredi devant l'icône dans la cathédrale de la Dormition d'Odessa.
Cette icône est aussi commémorée le 1/14 Octobre, le 29 Juin/12 juillet, et le Mercredi Lumineux.
Version française Claude Lopez-Ginisty
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire