Sur le cou de la Mère de Dieu est représentée une plaie sanglante. Selon la légende, un jour un iconoclaste turc frappa l'icône avec un couteau, après quoi le sang coula de l'image. Dans la partie inférieure de l'icône était attaché un réceptacle, où était enserré le couteau en acier de Damas avec un manche en os, avec lequel le Turc frappa l'icône. En son temps l'icône de la Mère de Dieu appartenait à l'empereur Andronic III Paléologue, d'où son appellation.
D'après les documents qui restent concernant l'icône de la Mère de Dieu, en 1347, elle fut donnée au monastère Monemvasiyskoy Andronicus dans la Morée, où elle resta jusques au début du XIX siècle. Quand les Turcs en 1821, attaquèrent la Grèce et dévastèrent de nombreuses villes, y compris Monemvasia, l'higoumène du monastère, l'évêque Agapius, laissa tous les trésors du monastère aux mains de l'ennemi, pour sauver seulement l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu Kolomenskoye et il disparut avec elle dans la ville de Patras.
Avant sa mort, Agapius la légua à son parent, le consul général russe N. Vlassopulo dont le fils U.N. Vlassopulo envoya en 1839 l'image d'Athènes à Odessa avec une lettre demandant de la transmettre à Sa Majesté l'Empereur Nicolas à Saint-Pétersbourg.
De 1839 jusqu'au 12 mai 1868 l'icône de la Mère de Dieu était dans le Palais d'Hiver, et du 12 mai 1868 au 16 Avril, 1877, à la cathédrale de la Trinité, de Pétersbourg. En 1877, l'icône fut déplacée dans un couvent en l'honneur de La Mère de Dieu de Kazan, dans la région de Tver, près de la ville de Vichny Volotchyok.
Préservée malgré toutes les difficultés durant les années difficiles de la période soviétique, en 1984, l'icône de la Mère de Dieu fut volée, et on ne sait où elle se trouve à présent.
Version française Claude Lopez-Ginisty
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